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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:00

Pourquoi jouer à Amy est-elle la seule façon de pouvoir prétendre avoir vécu une expérience de survival horror ?


Suite à la commercialisation de Amy sur le XBLA et le PSN, le jeu défraya la chronique en générant tout un tas de faits divers tous plus glauques les uns que les autres.
Ainsi, deux jours après sa mise en vente, un jeune homme de 18 ans habitant Lilles tua de 24 coups de couteaux son père dans son sommeil suite à un différend. Il se défendit en expliquant au juge que son père avait déclaré qu’Amy était ratée et que le prix de 10€ était excessif. Immédiatement, le juge remit le jeune homme en liberté, déclarant que proférer ce genre d’inepties était inadmissible et qu’il avait fait là une brillante preuve de civisme par cet acte qu’il qualifia d’‘’Admirable’’. Le jeune homme fut tout de même condamné à payer une amende de 3000€ pour s’être arrêté à seulement 24 coups de couteaux.
 

 

Amy_2011_06-copie-1.jpg 



Lorsque des joueurs affirment avec conviction que le genre survival horror est mort, dans un premier temps je rigole en me roulant par terre, ensuite je me relève en époussetant mes vêtements, puis je leur dis de jouer à Amy.
Seulement voilà, on a beau être fanboy, on n’en est pas moins exigeant pour autant. Je vais donc essayer de séparer le positif du négatif pour ce jeu car il y a vraiment énormément de choses à dire dessus, en bien comme en mal.

Le pitch :
L'histoire prend place en décembre 2034. Vous incarnez Lana, un scientifique également nounou à ses heures car elle s’occupe d’Amy, une jeune autiste de 8 ans possédant d‘étranges pouvoirs psychiques. Ce fragile duo devra faire face à une étrange épidémie transformant la population en une horde sauvage extrêmement violente.

 

 

 

Les points forts du jeu :

 

L’ambiance

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu une ambiance aussi pesante dans un jeu. Si des titres comme Dead Space tirent leur épingle du jeu en terme d’horreur et d’arrêts cardiaques de joueurs, Amy a une ambiance qui rappellera quelques souvenirs assez savoureux aux joueurs ayant connu les premiers Silent Hill. Vous ne possédez dans ce jeu pas grand chose pour vous défendre (au mieux, un bâton). Il vous est souvent nécessaire de vous cacher sous des tables ou bien dans des placards à la façon d’un Siren Blood Curse, et d’utiliser les éléments du décor pour feinter les ennemis et jouer au chat et à la souris.

 AMY_Screenshot_1280x720_3.jpg

L’originalité du gameplay

Si nous avons déjà eu droit à des systèmes d’escorte dans du survival (RE4 pour n’en citer qu’un), le système que nous retrouvons ici est très intéressant car si vous devez protéger Amy, votre survie dépend également de sa présence auprès de vous.
Si vous vous éloignez trop longtemps de celle-ci, vous succombez peu à peu à la malédiction qui frappe les humains et vous vous transformez en créature démoniaque, ce qui se traduit par un game over.
Amy étant une fillette, elle prendra souvent peur et il faudra lui donner constamment la main en gardant enfoncée la touche R1. Ce petit détail est tout bête mais on sent que l’on est légèrement handicapé pour manipuler la manette en faisant cela, ce qui rend le fait de lui donner la main assez immersif.
Et c’est là que tout se complique, les level designers nous ayant concocté de nombreux puzzles qui nécessitent souvent d’envoyer Amy en éclaireur pour actionner une porte, pirater un ordinateur, ou tout simplement faire le pot de fleur en sûreté pendant que vous jouez les acrobates sur des corniches au-dessus d’un entrepôt en flamme.
Amy sera rapidement capable de dessiner des glyphes pour utiliser des capacités spéciales qui prennent la forme de sortilèges. Zone de Silence, Onde de choc, il faudra utiliser ces sorts avec parcimonie, sous peine de devoir faire de fastidieux allers-retours pour qu’Amy puisse “recharger” son stock de sorts.

 Amy_2011_04.jpg

Une réelle expérience de survival

Dans Amy : pas d’armes à feu. Au mieux, vous pourrez vous défendre avec un bâton qui peut se rompre à tout moment. Il est souvent nécessaire de vous dissimuler et de vous déplacer le plus lentement possible pour éviter de révéler votre présence aux nombreuses créatures.
Courir au travers de la mêlée ne vous sera pas toujours salutaire si vous ne trouvez pas une cachette où vous dissimuler aux détours d’un couloir. En effet, les ennemis sont féroces et vous tuent dans le meilleur des cas en quatre coups (certains vous tuant en un seul). Le jeu est cruel et vous demande de la patience. Vous êtes une femme en jupe et en talon, pas un membre des S.T.A.R.S..
Par moment, il vous sera même nécessaire de laisser Amy derrière vous, pour laisser lentement opérer votre transformation et vous mêler aux monstres qui vous prennent alors pour un de leurs semblables. Mais attention, si vous tardez trop à revenir prêt d’Amy, les conséquences seront funestes.

 Amy_2011_05.jpg

Attaquons-nous maintenant à la partie qui fâche...

 
Les points faibles du jeu :

 

Ils sont malheureusement nombreux et certains d’entre eux seront rédhibitoires pour de nombreux joueurs.

Animation

Mon dieu que c’est laid ! Les graphismes sont bien au rendez-vous et le rendu est vraiment à la hauteur de la bande annonce, mais dès que l’on commence à jouer, ça saccade au moindre mouvement de caméra. On croirait que le moteur du jeu peine à tout afficher en même temps alors que les détails qui composent les décors sont très loin de pousser nos machines dans leurs retranchements.
 Amypisznne5001.jpg

Un splendide travail complètement gaché par un moteur graphique aux fraises.

 

 

Gameplay

Pour trouver un gameplay plus crispant que Amy, il faudra que vous ressortiez votre GameCube et que vous vous refassiez une partie de Resident Evil Zero.
Malgré le nombre limité d’action que vous avez la possibilité d’entreprendre (courir, frapper, appeler Amy, utiliser un objet, etc.) vous devrez souvent combiner plusieurs boutons, ce qui est loin d’être pratique.
Par exemple : sur PS3, la bouton carré ne sert pas, mais pour frapper avec votre bâton, il vous faudra garder la touche L2 enfoncée et appuyer sur carré. Les commandes sont loin d’être intuitives et même en étant arrivé au dernier chapitre du jeu, il m’arrivait encore de mettre le jeu sur pause pour aller regarder le menu des commandes pour me rafraîchir la mémoire.
De plus, certains gestes des plus élémentaires sont impossibles à réaliser et font plonger dans une totale perplexité : si Lana descend d’une caisse seule, il lui est impossible de se faire suivre par Amy ou bien de l’aider à descendre. Pour qu’Amy vous suive, il faut lui tenir la main au moment où vous appuyez sur X pour descendre de la caisse. En faisant celà, une cut-scène se déclenche montrant votre personnage descendre seul de la caisse, puis aider Amy à descendre par la suite. Ce genre de situation peu virer au cauchemard quand Amy vous lache la main après avoir frôlé un mur un peu trop fort, juste avant que vous n'appuyez sur X. Vous descendez alors de la caisse sans Amy, vous remontez, reprennez la main d'Amy, redescendez en prenant bien soin de soigner votre angle d'attaque pour que cette petite peste ne vous refasse pas le coup une seconde fois (elle le refait pourtant souvent). Chaque mouvement de ce type entraînant une cut scene, les refaires plusieurs fois d'affilé represante un afligeant spectacle qui n'a comme seul intérêt que de ralonger la durée de vie du titre d'une manière très déplaisante.
Et des exemples comme ça, il y en a un nombre pas croyable, ce qui gâche énormément l’expérience de jeu.

 amy-playstation-3-ps3-1313779333-021.jpg

L’I.A.

Cette dernière nous permet de voyager dans le temps en faisant un bon de quelques années en arrière dans l’histoire du jeu vidéo. Vous pourrez donc vous amuser à mettre à l’épreuve la vigilance des ennemis qui montent la garde, ces derniers ne réagissant pas à votre présence du moment que vous restez dans leur dos.
D’autres ennemis qui se nourrissent de cadavres dans des bureaux ne réagissent pas non plus à votre présence derrière une immense vitrine transparente, ceux-ci étant “programmés” pour vous attaquer uniquement au moment où vous brisez cette dernière avec votre fidèle bâton.
On pourrait penser que ce sont les perceptions des monstres qui sont différentes des vôtres, mais les militaires qui tirent à vue sur tout ce qui bouge ne sont pas gâtés non plus. Ces derniers vous tirent dessus si vous passez devant le bureau où ils se trouvent, mais n’en sortiront jamais, même si vous vous amusez a faire des dizaines de passages. En revanche, si vous faites sonner un téléphone plus loin dans le couloir, ils quittent leur position pour démarrer une ronde afin de trouver la personne qui a fait du bruit dans le couloir.
Vous l’aurez compris, ce jeu est riche en script, ce qui coupe court à toute créativité dans l’approche des différentes situations qui sont proposées.
De plus, les personnages se retrouvent souvent à courir contre un grillage, un mur ou un poteau sans chercher à le contourner. Ça peut aider quand il s’agit d’un ennemi, mais quand il s’agit d’Amy qui se retrouve dans l’incapacité de vous rejoindre, c’est tout de suite plus embêtant.

 Amy_2011_02-28-11_001.jpg

Durée de vie

Trop courte. 6h tout au plus en mode normal, le mode difficile ne rallongeant la durée de vie que de par vos innombrables morts et reprises en début de chapitre, souvent dues aux raisons citées plus haut.

Pour conclure, je dirais que malgré ses nombreux défauts, Amy est une très bonne expérience de survival qui aurait mérité d’être mieux peaufinée. Un coup d’essai donc mais pas un coup d’épée dans l’eau pour autant. Le jeu fourmille de bonnes idées et pêche surtout au niveau de sa réalisation, de nombreux bugs venant s’ajouter à la liste de défauts énumérés plus haut.

 


Trois détails viennent néanmoins nuancer ce constat :


1- Le jeu ne coûte que 10€. Et même si pour ce prix là, on peut avoir un bundle Lost Planet 2 & Resident Evil 5, cela reste un prix raisonnable pour une nouveauté en démat.

 

2- C’est du Survival Horror pur jus. Et ce style est suffisamment peu représenté pour susciter l’intérêt des amateurs de frissons, qui sauront apprécier les qualités du titre en ayant l’indulgence de détourner le regard quand ils seront nez à nez avec ses défauts.

 

3- C’est une petite production Française réalisée par Paul Cuisset (anciènement vice-président de Delphine Software). Si ce nom ne vous dit rien, peut être que citer les Moto Racer sur PSX vous parlera plus. Toujours pas? Bon, je sort l'artillerie alors : programeur et scénariste pour le mytique Flash Back! Ca vous va comme CV?

Cet ambitieux personnage a donc réaliser, avec une équipe modeste qui est loin de pouvoir rivaliser avec les poids lourds comme Capcom ou Konami, un jeu riche qui a probablement été victime du buzz qu’a engendré ses nombreux retards ainsi qu’une magnifique Bande Annonce que vous avez pu voir en début d'article.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 12:00

 

Pourquoi Techno Kitten Adventure est-il le meilleur jeu de tout le XBLA ?

 

 

 

Depuis sa sortie en septembre 2010, Techno Kitten Adventure a séduit toute les communautés de gamer à travers le monde, ce qui n’a pas été sans dommages pour l’industrie du jeu vidéo. En effet, beaucoup de sorties de jeux furent repoussées car les développeurs étaient trop occupés à jouer à ce jeu au lieu de travailler sur les leurs. Du coté des joueurs, on pouvait constater que les serveurs de Call of Duty étaient déserts et qu’il était impossible de trouver un adversaire pour jouer en ligne à Super Street Fighter IV, mais les dégâts collatéraux allaient bien plus loin que ces problèmes mineurs.

Deux mois plus tard, ce sont plusieurs pays qui furent complètement bloqués. La plupart des salariés ne se rendant plus sur leurs lieux de travail pour jouer à Techno Kitten Adventure chez eux, les transports en communs étaient paralysés, les commerces fermés, et les services publics aux abonnés absents. En quelques semaines, le phénomène s’était rependu sur toute la surface du globe et la Grêce fut le premier pays à frôler la faillite, Georges Papandréou étant un des plus gros joueurs du Pays avec un total de 7680 heures de jeu et le deuxième meilleur score d’Europe. Suite à ce désastre économique sans précédent, l’ONU mit en place de nombreux centres de désintoxication, mais ces derniers n’ouvrirent jamais leurs portes, les médecins qui étaient censés y travailler jouant eux aussi au diabolique Techno Kitten Adventure.

 

 

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Depuis ces dernières années, j’ai développé une certaine addiction vis à vis des jeux de distance, notamment sur le net sous des formats de type Flash. Ce type de jeu consiste à envoyer un projectile ou bien son propre personnage le plus loin possible. Ce concept de base est souvent agrémenté de succès qui se débloquent en fonction du score atteint et de différents systèmes de points que l’on dépense pour acquérir des upgrades (à usage unique ou permanent). Des obstacles viennent souvent corser la difficulté de façon à rendre vos scores de distance de plus en plus difficiles à battre.


Techno Kitten Adventure est donc un jeu de distance avec une pointe de Nyan Cat totalement assumée, l’un des costumes qu’il vous est possible de débloquer faisant référence au mythique MEME.

 

 

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En voyant ces premières images, vous commencez surement à avoir peur et vous avez raison.


 

Vous êtes donc un chaton qui vole dans un couloir d’étoile. Le gameplay est simple : votre chaton se déplace sur un auto scroll horizontal et vous ne pouvez gérer que les déplacements verticaux de votre petit félin kawaii. En appuyant sur le seul et unique bouton utilisé pour ce jeu, vous faites prendre de l’altitude au chaton et il redescend lorsque vous le relâchez. Différents obstacles viendront corser la chose, car le moindre contact avec ces derniers ou les bords du couloir remet votre score à zéro.

 


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Avec Techno Kitten Adventure, jamais le kawaii n'aura été aussi violent.

 

 

Le gameplay est simple et presque inintéressant. Mais ce qui donne tout le sel de ce jeu, c’est son univers complètement barré que l’on croirait aisément tout droit sorti de l’esprit tordu d’un junkie sous champis en pleine crise d’hallucinations.

Les différents tableaux proposés sont tous tellement colorés qu’après votre première partie, vous risquez fort de déféquer des arcs-en-ciel pendant une bonne semaine.

Des dizaines d’éléments traversent l’écran et 90% d’entre eux ne sont là que pour vous distraire, ces derniers étant inoffensifs pour votre chaton.

Licornes bleues, poissons volants roses, côtes de porc à chapeau jouant des claquettes, la liste est longue, très longue, trop longue.

 


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Le stage qui ne donne pas du tout faim.

 


En fonction de vos scores, vous débloquerez différentes skins pour customiser votre chat. Vous pourrez ainsi avoir un chaton aviateur, papillon, ou encore Nyan Cat qui avance à reculons tout en vomissant un arc-en-ciel.


 

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Des personnages déblocables tout aussi WTF que les stages.

 


La bande-son n’est pas en reste, chaque stage possédant sa chanson dans un style Eurodance qui colle tout à fait à l’ambiance WTF de certains niveaux. Ma préférée étant “Hungry for your love”, la chanson du stage que nous avons rebaptisé "le stage de la viande". Cette zone est le stage le plus dur du jeu, votre espérance de vie dans ce dernier étant équivalente à celle d'une balle de calibre 9mm dans un film de John Woo.

 

 


 

  

La seule chose que je peux reprocher à ce jeu, c’est l’absence de système de scoring, ce dernier étant uniquement basé sur la distance parcourue au milieu de tout ce chaos multicolore, vouant les épileptiques à une mort rapide.

 

 

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Un peu d'entrainement et beaucoup de sang froid vous sera nécéssaire pour débloquer tous les personnages du stage de la viande.


 

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ce stage qui est completement craké. Savourez bien cette vidéo et ne faites pas l'éreur de penser que la difficulté n'augment plus après 1'30'', vous risqueriez d'être surpris ;)

 

 


 

 

Disponible pour quelques euros sur le XBLA, le jeu du studio 21 Street Games a également été développé pour Iphone et Ipad sous forme d’application en 2011. Et très franchement, je ne sais pas si je dois vous le recommander ou bien vous mettre en garde contre ce dernier ^^’

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 20:07

Pourquoi Pain est-il le meilleur jeu jamais réalisé toute consoles confondues?

 


Difficile de trouver concept plus simple et addictif que Tetris, Pacman, ou Puyo Puyo. Difficile oui, mais pas impossible. Le studio Idol Minds  sort le 29 novembre 2007 sur le Playstation Network US un jeu suffisamment crétin pour faire passer Mickaël Vendetta pour un prix Nobel : Pain.

 

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J’ai pour ma part découvert ce jeu par l’intermédiaire de Marcus lors de son émission “Chez Marcus , émission hebdomadaire diffusée sur la chaine Nolife. Suite à la diffusion de cette émission, le nombre de personnes jouant à ce jeu a considérablement augmenté et il était alors facile de trouver un autre joueur pour pouvoir comparer ses scores.

 

Disponible en France via le PSN depuis le 21 mars 2008, Pain se présente sous la forme d’un chamboule-tout où vous devez causer le plus de dégâts possible à une ville avec l’aide d’un lance-pierre géant. Plutôt banal sur le papier, mais un petit détail va complètement changer la donne. En effet, le projectile utilisé avec votre lance-pierre n’est autre que votre personnage. Vous cumulez alors le score de douleur de ce dernier au montant des dégâts causés à la ville. Le tout est multiplié par un système de combo prenant en compte les différents objets et éléments du décor détruits ou touchés, les figures réalisées, les traumas causés au personnage (bras cassé, traumatisme crânien) ainsi que les événements provoqués (déraillement de trains, explosion de caisse de dynamite). Vous devez donc réaliser le meilleur score possible en un seul lancer, ce dernier prenant fin lorsque votre personnage à bout de force s’immobilise plus de 15 secondes.

Votre personnage dispose d’une barre de “ouch” qui vous permet de réaliser des petits spasmes de douleurs de façon à le diriger une fois le premier impact subi. Cette barre se remplit à chaque fois que votre personnage souffre, ce qui vous permet de réaliser des scores élevés assez facilement. Si vous secouez votre manette, votre barre de “ouch” s’enflamme et vous pouvez alors réaliser une fois par lancer un “super ouch” qui vous propulse beaucoup plus loin.

 


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A ce mode de base vient s’ajouter de nombreuses épreuves toutes plus farfelues les unes que les autres. On pourra donc travailler sa précision en percutant des chimpanzés disposés dans des endroits de plus en plus difficiles à atteindre, réaliser le plus gros score de combo en faisant exploser des caisses de dynamite réparties un peu partout à l'aide de réactions en chaine, ou encore s’adonner aux joies du lancer de mimes. Ce dernier mode vous demande d’attraper en plein saut un mime et de le renvoyer vers des vitrines en essayant d’en briser le plus possible. Vous pouvez également jouer au bowling avec des quilles géantes disposées en plein milieu de la ville (je vous laisse deviner avec quoi vous devez dégommer les quilles). Ce mode de jeu, ainsi que beaucoup d’autres, dispose d’un mode online.

 

 

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D’un prix très abordable, le jeu disposait d’une quantité impressionnante de DLC gratuits et payants permettant de prolonger la durée de vie du soft. On pouvait ainsi télécharger des nouveaux modes de jeux, de nouveaux personnages, mais également de nouveaux environnements.

 

Les personnages : 

 

Ces derniers sont très nombreux et il en arrive de nouveaux régulièrement. La liste sera donc non exhaustive.

 

Jarvis : Personnage principal de la série présent dans le jeu de base, il est fortement inspiré de Steve-O, le leader des Jackass. Il dispose de plusieurs tenues déblocables en remportant des défis dans le jeu.

 

Ed "T-Bone" : Personnage secondaire présent dans le jeu de base. C'est un brave type qui porte une panoplie de vache (le genre de déguisement que des employés de fast food portent aux States).

2 tenues de base pour ce perso : une en costume de vache et l'autre en reine de Noël qui vient d'une MAJ faite pendant les fêtes de fin d’année 2008.

 

Jarvis "suave" : personnage additionnel gratuit disponible sur le PSN. C'est un Jarvis en mode boys band. Il dispose de figures différentes du Jarvis classique, comme le fait de se mettre du déodorant sous les bras en plein saut.

 

Daxter : personnage additionnel gratuit, provenant du jeu éponyme sur PSP.

 

Buzz : personnage du jeu de quiz "Buzz" sur PS2. Déblocable en relevant un défis dans le jeu.

 

Santa : C'est un SDF déguisé en père Noël. Il fait partie des personnages sur lesquels les développeurs d’Idol Minds se sont un peu lâchés. Peu glamour, il a l'apparence et les attitudes d’un alcoolique en fin de vie.

 

Cookie : C'est une bimbo écervelée cosplayée en mère Noël. Elle dispose de deux tenues de base : une en mère Noël et l'autre en pin-up de calendrier coquin.

 

Hung-Lo : C'est un nain/ninja un poil rondouillet. Il déteste Scurv Dogg.

 

Scurv Dogg : C'est un nain/rappeur/pirate. Ce mélange improbable est agrémenté de propos misogynes très "hip hop" et quand je dis que c'est un pirate, comprenez borgne, manchot et unijambiste. Il déteste Hung-Lo (comme quoi, la vie est bien faite quelques fois).

2 tenues de base pour ce perso : une en pirate et l'autre en Leprechaun qui vient d'une MAJ faite pendant la Saint-Patrick.

 

Ginger : C'est une bimbo surfant sur le cliché de l'infirmière sexy à forte poitrine. Elle dispose d’une deuxième tenue en cuir la déguisant en dominatrice SM.

 

Muffy : Il s'agit d'une cheerleader complètement écervelée. Pas grand-chose à dire de plus.

 

Nigel : C'est un punk anglais de la vieille école avec la crête, les rangers, le blouson noir et les tatouages qui vont avec.

 

Kenneth : Aux US, il y a deux versions récurrentes du cliché du geek : l’anorexique à lunettes et le fan de comics souffrant d’une importante surcharge pondérale. Kenneth se situe dans la deuxième catégorie. Deux tenues de base pour ce perso : la première en fail super héros, la deuxième en lapin rose qui vient d'une MAJ du PSN faite pendant les fêtes de Pâques.

 

Tati : C'est une bimbo Latina qui est à peu près aussi démesurée que Ginger au niveau des mensurations, mais qui possède une tenue encore plus sexy. Deux tenues de base pour ce perso : tenue sexy avec mini short en jean, l'autre en bikini.

 

David Hasselhoff : Il s’agit de l’acteur américain connu en France principalement grâce aux séries "K2000" et à "Alerte à Malibu". A noter que c'est lui-même qui a doublé les répliques de son personnage en studio et enregistré une reprise de "Do you realy want to hurt me?", chanson utilisée en musique de fond dans la carte du gymnase. Deux tenues supplémentaires a débloquer en remportant des défis.

 

Ao No Kutsu : Un sumo qui se prend pour Elvis. Même à Las Vegas, vous ne trouverez pas pire. préparez-vous à saigner des yeux!

 

El Chili Grande : C'est un catcheur brésilien livré avec la tenue qui va avec.

 

Brock Lee : Il s'agit d'un Karatéka en kimono vert avec une coupe afro. Sorte de mix improbable entre Chuck Norris, Bruce Lee et un membre des Jackson Five. Il a raté de justesse le casting pour le film Black Dynamite.

 

Dead Baron : Il s'agit d'un zombie aviateur criblé d'impacts de balles de mitraillette. Il lui arrive fréquemment de perdre des morceaux au fur et à mesure des impacts subis.

 

Andy Dick : C'est une star du stand-up aux Etats-Unis. Pas très connu en France, il dispose de deux tenues supplémentaires faisant référence à certains de ses sketchs les plus connus. Ces dernières sont déblocable en remportant des défis.

 

Ivan Tojakov : Il s'agit d'un chimpanzé cosmonaute russe (oui, je sais ! Un "cosmonaute” est forcément russe).

 

Le Toot (le mime) : Enfin, le mime est disponible et vous pouvez à présent le lancer à loisir contre les murs, les fenêtres et le voitures des différentes cartes.

 

Fany : Un des personnages les plus horribles pour le moment. Il s’agit d’une personne très âgée. Vêtue d’un maillot de bain, elle tente de prendre des poses sexy pendant ses lancers mais... passé un certain âge, ça pendouille un peu de partout. Âmes sensibles : s'abstenir.

 

George Takei : L'acteur asiatique de la série "Star Trek". Un personnage facile à maitriser avec des répliques doublées par l'acteur lui-même en studio. Deux tenues supplémentaires à débloquer en remportant des défis.

 

Elvira : La célèbre sorcière gothique US, dans sa robe noire fendue au décolleté plongeant.

 

Fluffer : Il s’agit juste d’un chat bien grassouillet, mais les cris qu’il pousse en font un des persos que j’affectionne particulièrement.

 

Hilde Gunnagrope : Il s’agit d’une naine viking armée d’un marteau. Croisement entre Xena la guerrière et Mimie Mathy.

 

Membre de l’escouade H8 : Les développeurs décrivent ce personnage comme un homme vivant dans le sous-sol de sa maman et adorant dire aux développeurs de jeux vidéo pourquoi leurs produits sont un tas d’âneries. Pied de nez des développeurs ? Peut-être...

 

Souxxie : c’est une punk new-age. Cheveux décolorés avec des mèches roses, tenue trash mais sexy et tatouages en tout genre.

 

Red Jimmy : Un cowboy au rabais chevauchant un manche à balais avec une tête de cheval au bout.

 

Mae Ryder : Toujours dans le thème du Far-West, voici la version sexy du cowboy.

 

Sergent Jay : Il s’agit d’une sorte de sergent instructeur militaire. Ses répliques respectent un à un tous les clichés de ce secteur d’activité.

 

Kato San : Le rédacteur en chef du magazine japonais “Famitsu”. Personnage additionnel gratuit.

 

Maxime : Encore une fille sexy à catapulter dans la ville. Cette fois-ci, il s’agit d’une afro-américaine avec les cheveux tressés.

 

Fat Princess : Personnage provenant du jeu éponyme, elle est disponible gratuitement sur le PSN.

 

Creepie : Il s’agit d’un petit alien violet mollasson. Sorte de croisement entre Stitch et Pierre Ménès.

 

Flav Fragrant : Le célèbre rappeur US excentrique. Il dispose de plusieurs tenues et sa voix a été enregistrée en studio comme pour David Hasselhoff et George Takei.

 

Joly : Encore un nain, mais cette fois cosplayé en elfe de Noël taciturne. De quoi compléter la collection avec Santa et Cookie.

 

 

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Rien qu’avec les différents personnages, il est aisé de comprendre le ton du jeu. L’humour y est rarement fin, les femmes sont stupides et sexy, et les hommes sortent tout droit d’un film des frères Wayans. Les blagues en dessous de la ceinture disséminées dans les décors sont si nombreuses qu’il est difficile de passer à coté, mais il est quasiment impossible de toutes les découvrir.

 

Les Zones de jeu : 

 

Pain dispose de plusieurs environnements que l’on peut télécharger sur le PSN. Si ces add-on sont payants, leur coût est raisonnable en comparaison à la qualité de leur réalisation. Faisons un rapide tour d’horizon de ces derniers.

 

La ville : Carte de base présente dans le jeu.

 


 

 

 

Amusement Park : un véritable parc d’attraction où vous pourrez à loisir vous faire percuter en plein vol par les différents manèges tournant à plein régime.

 


 

 

 

Pain Museum : Un musée regorgeant de nombreux passages secrets et de gags dissimulés dans le décor.

 


 

 

 

Movie Studio : Un studio de cinéma à la façon d’Hollywood regorgeant de blagues potaches, à commencer par le nom de la ville “Morningwood”.

 


 

 

 

Point Sensible : Pack regroupant la carte du gymnase de Morningwood, ainsi que la base secrète militaire. Ce pack regroupe également plusieurs modes de jeux.

 

 

 

 

 

Alpine Skislope : Une station de ski en pleine activité vous tend les bras. Détruisez les châlets et autres télésièges, sans oublier de percuter les skieurs au passage.

 

 

Vous disposez également d'un environement évolutif qui change chaques semaines. Il s'agit du "Painlabo". Sorte de HUD ou les dévelopeurs s'amusent a expérimenter différentes configurations en utilisant les éléments présent dans le jeu. L'un d'entre eux a été canonisé en apparaisant de façon définitive dans le jeu. Il s'agit d'un mélange entre une rampe de skate et une montagne russe que votre personnage doit réussir a boucler en évitant les différents obstacles et pièges disséminés sur le parcourt.

 


En dehors du contenu très riche de ce jeu, il faut quand même parler du moteur physique qui est tout simplement exceptionnel. Chaque objet a une masse et un poids différents que l’on ressent immédiatement. Cela parait bête à dire mais dans des jeux comme Dead Space, on a parfois l’impression que les tables et autres obstacles sont en polystyrène lorsque l’on rentre dedans en se déplaçant. Dans Pain, vous sentez la différence entre un carton, une caisse en bois, un parpaing, une enclume, et c’est quelque chose de suffisamment rare de nos jours pour être apprécié comme il se doit.

 

Suite au grand succès rencontré sur le PSN, une version boîte du jeu sortira le 26 juillet 2009 avec l’ensemble des contenus additionnels sortis à l’époque. A savoir :

 

- 15 personnages : Jarvis, Kenneth, Muffy, Nigel, Santa, Cookie, Hung Lo, Scurv Dogg, Ginger, Ao No Kutsu, Brock Lee, Yeony, Le Baron Rouge, Tati et El Chile Grande.

- 3 cartes : Centre-ville, le studio de cinéma et le pack d’attractions

- De nombreux modes multijoueur comme le “Bowling”, “Fléchettes”, “Forteresse”, “Trauma” et “A Toi De Jouer”.

 

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En résumé, je dirais que si vous êtes amateur de casse-briques et que vous n’êtes pas hermétique à l’humour des Jackass, il y a de fortes chances pour que vous deveniez accro rapidement à ce jeu.

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